Chef de service : . .
Cadre supérieur de santé : Mme Marie-Line MICHEL
Cadre(s) de santé : M. Antonio RIBEIRO
Site Layné - Rez-de-Chaussée - Accès par avenue Cronstadt
La médecine nucléaire est une spécialité médicale d'imagerie fonctionnelle ...
Elle repose sur l'administration de médicaments radiopharmaceutiques (produits faiblement radioactifs) qui permettent de visualiser le fonctionnement d’un organe, ou d’un tissu cible de l’organisme. Cette imagerie métabolique, aussi appelée imagerie fonctionnelle, permet d’apporter des informations plus précises ou complémentaires à l’imagerie morphologique classique (radio, echo, scanner, IRM). Deux modalités d’imagerie existent en médecine nucléaire : la scintigraphie et le TEPscan. Elle permet d'explorer avec une faible irradiation la quasi-totalité des organes (et donc de nombreuses pathologies) chez tous les patients, du nourrisson à la personne âgée.
La médecine nucléaire peut également être utilisée dans des indications plus restreintes pour traiter certaines maladies, c’est ce qu’on appelle la radiothérapie métabolique. L’IRAthérapie réalisée dans le service en est un exemple (voir chapitre « Savoir-faire »).
Les scintigraphies sont réalisées dans le service grâce à deux gamma-caméras de nouvelle génération : ...
Elles permettent de reconstruire des images tomoscintigraphique, c’est à dire en 3 dimensions, et si nécessaire d’y associer un scanner (= TEMP-TDM, ou SPECT-CT en anglais). Cette technologie récente permet d’améliorer la localisation des lésions et les performances diagnostiques de l‘examen.
Les principaux examens scintigraphiques réalisés dans le service sont les suivants (liste non exhaustive) :
Certains examens (scintigraphie myocardique, thyroïdienne et parathyroïdienne notamment) demandent une préparation particulière : des consignes précises seront données lors de la prise de rendez-vous (arrêt de certains médicaments, alimentation adaptée).
Installation d'un TEPscan sur le CHI en juillet 2021 ...
Les patients sont déjà pris en charge par les médecins du service, dans les services partenaires de médecine nucléaire voisins, dans le cadre de conventions inter-établissement.
Dès juillet, un TEPscan de dernière génération sera installé au sein d’une extension du service actuel de médecine nucléaire. Ses détecteurs numériques garantissent une résolution optimale et permettent de détecter des lésions de plus petite taille.
Cette technique d’examen en plein essor repose sur l’injection de FDG (fluoro-désoxyglucose) : il s’agit d’un sucre faiblement radioactif, qui va se concentrer dans toutes les cellules consommatrices de sucre (en particulier les cellules tumorales), proportionnellement à leur avidité en sucre. Ses principales indications sont oncologiques, puisqu’elle permet de faire le bilan d’extension de nombreux cancers, et adapter au mieux les traitements anti-cancéreux, tout au long de la prise en charge des patients. L’examen peut aussi être proposé pour la recherche d’autres maladies (infections, pathologies inflammatoires ou neuro-dégénératives notamment).
Le service est ouvert du lundi au vendredi de 8h à 17h30 sur rendez-vous uniquement.
Il est situé dans le bâtiment des urgences, accessible par l'avenue Cronstadt.
Elle s’effectue par le biais de votre médecin prescripteur qui établit un formulaire de demande d’examen spécifique, à transmettre au secrétariat de médecine nucléaire.
Le service de Médecine Nucléaire vous contactera directement pour convenir de la date de l’examen et vous expliquer la préparation et son déroulement. Un livret d’information sera joint à la convocation envoyée à votre domicile.
Les scintigraphies myocardiques sont réalisées en partenariat avec le service de cardiologie. L’épreuve d’effort préalable à la scintigraphie (pouvant être remplacé par un stress pharmacologique) est réalisée sous la responsabilité du cardiologue, directement dans le service de médecine nucléaire, dans une salle équipée du matériel nécessaire.
Les images scintigraphiques obtenues permettent de comparer la perfusion du muscle cardiaque à l’effort et au repos, et visualiser d’éventuelles souffrances de ce dernier à l’effort. Cet examen est indiqué dans la recherche et le suivi des maladies coronariennes.
est réalisée dans le service pour traiter certaines pathologies thyroïdiennes bénignes (maladie de Basedow récidivante, ou nodules thyroïdiens toxiques par exemple).
Il s’agit d’un traitement ambulatoire, qui repose sur la prise par voie orale d’une gélule d’Iode 131, dont l’objectif est de régulariser le fonctionnement de la thyroïde. Ce traitement alternatif à la chirurgie peut être proposé par l’endocrinologue à certains patients présentant une hyperthyroïdie. Une consultation pré-IRAthérapie avec le médecin nucléaire est nécessaire afin de vérifier l’absence de contre-indication, et délivrer les informations et mesures de radioprotection associées au traitement.
Le service dispose d'un accueil adapté et convivial pour les enfants amenés à réaliser un examen de Médecine Nucléaire (scintigraphie osseuse, rénale ou thyroïdienne notamment). Nous demandons également à leur accompagnant de rester présent et amener tout ce qui pourra rassurer et occuper l’enfant (doudou, tétine, petit jouet, autre moyen de distraction…) afin que l’examen se déroule dans les meilleures conditions.
Ces médicaments sont préparés au sein de la radio-pharmacie du service de Médecine Nucléaire, par du personnel formé à la manipulation de sources radioactives, sous la responsabilité des radiopharmaciens.
La sécurisation du circuit du médicament radio-pharmaceutique permet la préparation de médicaments stériles, en conformité à la fois avec la législation relative au médicament et la législation relative aux radioéléments artificiels.
La mise en œuvre de cette sécurisation du médicament radio-pharmaceutique dans l’établissement tant au niveau de la création d'une zone à atmosphère contrôlée pour le laboratoire, que du déploiement de l'informatisation et du système d'assurance qualité au sein de la radiopharmacie permet une prise en charge efficiente du patient.
Le marquage cellulaire est réalisé par le radiopharmacien dans le laboratoire de marquage du service. Cette technique permet de réaliser les scintigraphies aux leucocytes marqués, indiquées dans la détection de certains foyers infectieux, comme les infections ostéo-articulaires (en particulier sur matériel orthopédique), les infections de prothèse vasculaire ou les endocardites notamment. L’échantillon sanguin prélevé au patient est manipulé sous hotte à flux laminaire dans des conditions optimales d’hygiène et de sécurité. Les globules blancs sont séparés des autres éléments du sang et marqués avec du Technetium. Une fois contrôlés, les globules blancs ré-injectés au patient vont s’accumuler préférentiellement au niveau des foyers infectieux, qui pourront être visualisés grâce aux images scintigraphiques.
C’est l'ensemble des mesures prises pour assurer la protection de l'homme et de son environnement contre les effets néfastes des rayonnements ionisants.
L’exposition des personnes aux rayonnements ionisants (patient ou personnel) doit être maintenue au niveau le plus bas qu’il est raisonnablement possible d’atteindre, en application du principe dit d’optimisation du Code de la Santé publique.
Une Personne Compétente en Radioprotection (PCR) veille au respect strict des règles de radioprotection éditées par le Code du Travail et le Code de la Santé Publique, en collaboration avec l’Institut de Radioprotection et de Sureté Nucléaire (IRSN) et l’Autorité de Sureté Nucléaire (ASN).
Centre Hospitalier de Mont de Marsan
Avenue Pierre de Coubertin BP 417
40024 Mont-de-Marsan Cedex
http://www.ch-mt-marsan.fr/nos-services/annuaire-des-services-384.html
Réalisation : Stratis